« C’est un crime de jeter »
« Nous proposons des produits qui ont été condamnés par les supermarchés », explique le propriétaire Willem-Jan Stam dans le journal Gazet van Antwerpen. « Ces produits ne sont pas périmés, mais ils ont été retirés des rayons en raison d’un étiquetage ou d’un code-barres inexacts, d’un ancien emballage qui disparaît de l’assortiment ou encore parce que la date limite de consommation approche. C’est un crime de jeter ces produits. »
Auparavant Stam gérait un supermarché classique, mais déplorait le fait de devoir jeter autant d’aliments encore consommables. D’ailleurs de nombreux produits sont parfaitement propres à la consommation même après avoir dépassé la date de péremption, mais « malheureusement je ne peux vendre ces produits, car je risquerais alors de me mettre à dos la ‘Voedsel- en Waren Autoriteit’ (autorité pour la sécurité alimentaire) », explique Stam.
Vu l’énorme popularité du concept aux Pays-Bas, Stam envisage une filiale en Belgique, même s’il n’a pas encore une idée précise de l’endroit où il souhaite s’implanter. Stam doit son succès à la crise économique mais espère néanmoins que la lutte contre le gaspillage alimentaire se poursuivra même après la crise.
Traduction : Marie-Noëlle Masure