Selon la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, chaque année il se perd pour 363 milliards d’euros d’aliments, avant même qu’ils ne soient mis en vente au supermarché. Le grand responsable : l’infrastructure de stockage déficiente dans les fermes.
Jusqu’à 21% de perte
Les plus grand gaspillage avant même la vente a été observé en Asie du Sud, en Amérique du Nord et en Europe. En Asie centrale et en Asie du Sud un peu plus d’un cinquième de la nourriture produite se perd, tandis qu’au niveau mondial la part de nourriture perdue s’élève à 14%. La Nouvelle-Zélande et l’Australie obtiennent le meilleur score avec une perte de ‘seulement’ 5,8%.
La majeure partie de ces pertes s’expliquent par une infrastructure de stockage déficiente dans les fermes, donc chez les producteurs eux-mêmes. Bien souvent les aliments sont exposés aux micro-organismes, aux insectes et aux rongeurs. Selon Carola Fabi, responsable des statistiques au sein de la FAO, les agriculteurs n’ont pas toujours les moyens d’investir dans de meilleures techniques et infrastructures. « Dans ces cas-là une subvention de l’Etat s’impose », explique-t-elle au journal De Standaard.
D’ici 2030 les Nations unies entendent réduire de moitié le gaspillage alimentaire par personne. « La perte alimentaire entraîne inutilement une grosse pression sur l’environnement et les matières premières utilisées pour produire les aliments », commente le directeur général de la FAO, Qu Dongyu. « Au fond cela signifie que les matières premières ont été gaspillées et qu’une pollution a été créée et des gaz à effet ont été émis, sans raison. »