Les distributeurs bruxellois s’engagent à diminuer de 30% les déchets alimentaires d’ici 2020 et à augmenter de 20% la surface commerciale dédiée aux produits belges. Ceci fait partie d’un nouvel accord entre la Région bruxelloise et le secteur.
La stratégie ‘Good Food’
La Ministre bruxelloise de l’Environnement Céline Fremault et le secteur de la distribution, représenté entre autres par Comeos Bruxelles et Unizo, ont conclu un accord concernant l’alimentation durable. Les distributeurs s’engagent à respecter les principes ‘Good Food’, ce qui signifie concrètement qu’ils promettent de promouvoir activement des produits alimentaires sains, bios et belges, de valoriser les produits invendus et de lutter contre le gaspillage alimentaire.
La stratégie ‘Good Food’, visant un système alimentaire durable à Bruxelles, a été lancée en 2015 et prévoit des objectifs à atteindre d’ici 2020 notamment par le secteur de l’horeca et de la distribution. La mission pour tous les secteurs et canaux consiste à réduire les déchets alimentaires de 30% d’ici 2020.
Dans cet accord le secteur de la distribution s’engage à promouvoir les aliments durables, comme les alternatives à la viande et les produits locaux, notamment en augmentant de 20% la surface commerciale dédiée aux produits belges dans les supermarchés. Tous les supermarchés bruxellois promettent également d’ici 2020 de collaborer avec au moins une association active dans l’aide alimentaire en vue de redistribuer les invendus. En outre le chiffre d’affaires généré par la vente de produits bios bruxellois devra augmenter de 30% d’ici 2020.
Une trentaine d’engagements pour une alimentation durable
Au total les organisations sectorielles ont pris une trentaine d’engagements, explique Fremault : « Ensemble nous visons la promotion de la consommation orientée vers les produits alimentaires sains et moins impactant en termes de ressources et d’émission de CO². Je me réjouis du fait que le secteur du commerce s’engage à participer à cette transition vers une alimentation plus saine et plus respectueuse de l’environnement, qui réduit le gaspillage alimentaire et valorise les invendus alimentaires. »
A Bruxelles en particulier ces initiatives ont toute leur importance, estime la ministre, car l’alimentation y représente un quart des impacts environnementaux d’un ménage bruxellois. De plus l’accès à une alimentation saine y est un défi : 55.000 personnes dépendent d’aide alimentaire et un tiers des Bruxellois vit sous le seuil de pauvreté.