Après la reprise de la chaîne de restauration par le fond d’investissement néerlandais H2 il y a deux ans, un plan de relance avait été élaboré. Selon les syndicats ce plan a été pleinement supporté par le personnel, malgré « une grande flexibilité, davantage de polyvalence, travail à temps partiel, stress quotidien, réorganisation des restaurants, charge de travail accrue, … etc. Le personnel très motivé, afin de garantir la rentabilité de l’entreprise , a fait de nombreux sacrifices. La direction pour sa part ne semble pas disposée à faire elle aussi des efforts et refuse jusqu’à présent d’accorder de meilleures conditions de travail pour les employés », déclare le syndicat.
Revendications de bien-être
L’année dernière les syndicats avaient déjà introduit des revendications de bien-être, exigeant davantage d’heures de travail pour les employés à temps partiel et davantage de contrats « afin de diminuer la pression sur le lieu de travail et d’alléger la charge de travail excessive », moins de flexibilité, une meilleure communication concernant le plan marketing et surtout « la reprise de la concertation sociale dans une atmosphère sereine, en respectant les conditions de travail et les droits des délégués.»
Jusqu’à présent les négociations avec la direction n’ont pas abouti. L’entrevue d’aujourd’hui sera donc décisive : « Sans une progression significative, nous n’excluons pas des actions de protestation dans les différents restaurants à travers tout le pays », souligne le syndicat socialiste.
Lunch Garden est en pleine phase de rénovation avec la modernisation de 63 de ses établissements et envisage l’ouverture de huit à dix nouveaux restaurants en Belgique dans les quatre années à venir. Le chaîne existe depuis plus de 40 ans et chaque restaurant accueille en moyenne 600 visiteurs par jour.
Traduit par Marie-Noëlle Masure