La chaîne de café Starbucks ne souffre pas de l’inflation. Ses clients sont venus plus souvent et ont dépensé davantage au cours du dernier trimestre. En outre, les Chinois sont heureux de pouvoir à nouveau déguster leurs frappuccinos.
Plus fréquent et plus cher
Chez Starbucks aussi, le café est devenu plus cher au cours du dernier trimestre (jusqu’au 2 avril). Mais les amoureux du café n’ont pas été arrêtés pour autant. Au contraire, les ventes comparables ont augmenté de 11 %. Les clients s’y sont rendus plus souvent et ont dépensé davantage.
La stratégie de la chaîne de cafés consiste à permettre aux consommateurs de personnaliser leurs boissons (en y ajoutant de l’espresso ou des arômes) et à les accompagner de pâtisseries ou d’autres en-cas. Le nombre de boissons froides et personnalisables a ainsi doublé. Parallèlement, les bars à café continuent de s’ajouter : 100 en Amérique du Nord et plus de 360 à l’échelle internationale.
Lancement du ralentissement
Maintenant que les restrictions sanitaires ont été levées en Chine, le retour des consommateurs chinois est également le bienvenu. Les ventes comparables y ont augmenté de 3 %, ce qui a permis au chiffre d’affaires total hors États-Unis de progresser de 7 %. Les bénéfices ont atteint 74 cents dollars par action, ce qui est également supérieur aux 65 cents attendus par les analystes.
Starbucks craint que la croissance ne s’atténue au cours de la seconde moitié de l’année. Des signes sont déjà visibles, comme la diminution des voyages internationaux et un comportement plus prudent des consommateurs. Pour l’ensemble de l’année, la chaîne de cafés s’en tient donc à ses prévisions initiales.