Spadel a connu une année 2024 exceptionnelle. Avec une croissance en volume de 9,1%, le groupe de boissons belge a franchi pour la première fois la barre du milliard de litres. Le chiffre d’affaires a également augmenté de près de 10 %.
Le modèle multilocal porte ses fruits
Le chiffre d’affaires de Spadel a augmenté de 9,7 % l’année dernière pour atteindre 379 millions d’euros, tandis que le bénéfice d’exploitation (EBIT) a grimpé de 42,3 % pour s’établir à 71,4 millions d’euros. En dessous de la ligne, il reste 41 millions d’euros de bénéfices (+ 45,3 %). Il s’agit de résultats records pour le groupe de boissons, qu’il dit devoir à toutes ses marques et à tous ses marchés.
Marc du Bois, CEO de Spadel : « Très souvent, nos marques ont gagné des parts de marché et renforcé leur leadership. Il est d’ailleurs remarquable que les résultats exceptionnels de cette année aient été obtenus sans canicule au Benelux et en France, qui représentent pourtant plus de 60% de notre volume. »
Spadel se définit comme une entreprise multilocale, centrée sur le Benelux, la France et la Bulgarie. L’objectif est que chaque pays lance au moins un nouveau produit par an. L’année dernière, les nouveaux lancements comprenaient la boisson énergétique naturelle Zyla et Spa Fountain pour les entreprises.
Crainte d’une hausse des coûts
En 2025, le groupe investit dans une nouvelle ligne de production et un nouvel entrepôt pour sa marque Devin, en Bulgarie, pour répondre à la demande locale. L’innovation reste au centre des préoccupations, avec notamment de nouvelles saveurs d’eau pétillante pour Spa et Carola, ainsi qu’une gamme de limonades Devin.
Cependant, le groupe met également en garde contre la situation géopolitique et l’incertitude économique en Europe, qui pourraient peser sur le pouvoir d’achat et les coûts d’exploitation. Spadel prévoit une augmentation des coûts, notamment ceux du recyclage, des taxes et des matières premières telles que le rPET (plastique PET recyclé).