Forte hausse des coûts
Tout comme d’autres marques nationales, Spa fait souvent l’objet d’actions promotionnelles, afin d’attirer les clients. Ainsi les supermarchés mettent leurs fournisseurs sous pression. Selon Spadel, ceci oblige les fabricants à travailler sous leur coût de revient, qui ces dernières années a fortement augmenté, suite à divers facteurs, comme l’explique Marc du Bois, CEO de Spadel au journal Het Financieel Dagblad.
« Les frais énergétiques ont connu une hausse de 50% ces dernières années, les prix des jus de fruits et sucres ont augmenté de plusieurs dizaines de pourcent et l’utilisation d’emballages durables est coûteux. Certains de ces frais peuvent être compensés par des améliorations au niveau de l’efficacité dans la production, mais on ne peut le faire à l’infini », selon du Bois. Outre la hausse des prix des matières premières et des emballages, l’entreprise a également investi dans une nouvelle ligne de production pour les bouteilles de 2 litres et le développement d’un bouteille de 33 cl.
« Non négociable »
Spadel refuse de livrer ses produits à prix réduits et exige de récupérer le coût de revient. Si les supermarchés ne l’acceptent pas et bannissent les boissons Spa des rayons des supermarchés néerlandais, tant pis. « Ce serait une catastrophe tant pour le client que pour nous, mais nous devons absolument revenir à des proportions normales », affirme du Bois. Par ailleurs Spa a annoncé une hausse de prix de 15% en compensation des frais des dernières années.
« Le nouveau prix est une donnée. Il n’est pas question de marchander », souligne du Bois inflexible. L’année dernière le résultat opérationnel du groupe a chuté de presqu’un quart à 12,3 millions d’euros, principalement suite à la hausse des prix des matières premières et des investissements commerciaux.
Traduit par Marie-Noëlle Masure