Un accord social a été conclu entre les syndicats et la direction des enseignes Match et Smatch. Quatre des seize magasins menacés de fermeture seront sauvés et le nombre de licenciements secs sera limité à maximum 20.
Un préavis de grève fructueux
Le préavis de grève déposé par les syndicats la semaine dernière a manifestement accéléré les choses. De nouvelles négociations (« de la dernière chance ») ont finalement abouti à un accord : « Trois points de blocage sur quatre ont été obtenus, entre autres la garantie d’emploi future et la création d’un organe paritaire de surveillance de la mise en œuvre de l’accord », explique Dany Dubois du syndicat CNE au journal L’Echo.
L’accord prévoit le sauvetage de quatre des seize supermarchés menacés. Le magasin de Jodoigne sera converti en un magasin de plus petit format sous l’enseigne Smatch, tandis que trois autres points de vente (Ertvelde, Nivelles et Spa) seront repris par Delfood, filiale du groupe Louis Delhaize, tout comme Match/Smatch. Les employés qui opteront pour un transfert, conserveront les mêmes conditions de travail et salariales.
En septembre dernier la chaîne de supermarchés annonçait une profonde restructuration, impliquant la fermeture de seize magasins et menaçant 210 emplois sur les 2500 au total. La convention collective signée mardi soir, limite les dégâts : le nombre de licenciements secs sera limité à maximum 20. Toutefois quatre magasins Match (Dinant, Erquelinnes, Eupen et Moustier-sur-Sambre) et huit magasins Smatch (Deinze, Ingelmunster, Jupille, Koksijde, Merchtem, Ougrée, Waarschoot et Zomergem) fermeront définitivement leurs portes.