Georges Plassat, l’ancien PDG de Carrefour, renonce à la généreuse indemnité de départ qui était prévue pour lui. Une décision qu’il a prise sous la pression de l’opinion publique.
Une vive désapprobation
De fameuses discussions ont éclaté en France lorsqu’on a appris que Georges Plassat s’était vu promettre une indemnité de départ de près de quatre millions d’euros et une retraite professionnelle à vie de plus de 500.000 euros par an. La nouvelle a été très mal perçue car Carrefour est en pleine restructuration. Au siège social, 2.400 emplois vont disparaître via des départs volontaires et 2.100 emplois seraient menacés à cause de la fermeture de 243 anciennes filiales Dia. Les syndicats et le gouvernement ont donc exprimé leur vive désapprobation.
L’ancien PDG a décidé lui-même de « renoncer à l’application de la clause de non-concurrence qui lui a été accordée et donc au paiement de l’indemnité de licenciement correspondante », affirme-t-il. Plassat ne tombera certainement pas sans revenus : il a déjà un nouvel poste de conseiller auprès de la banque d’affaires belge Degroof Petercam à Paris, selon De Tijd. Cette banque est spécialisée dans le conseil en fusions et acquisitions.