Les augmentations de prix ont permis à Unilever d’enregistrer une nouvelle fois une belle croissance de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices, même si les volumes ont baissé, en particulier en Europe. La multinationale estime que les prix augmenteront moins fortement pendant le reste de l’année.
Le pire est derrière nous
Le nouveau directeur d’Unilever, Hein Schumacher, peut immédiatement présenter des chiffres solides lors de la publication des résultats du deuxième trimestre. Les ventes de la multinationale ont augmenté de 7,9 % pour atteindre 15,7 milliards d’euros. Cette croissance est uniquement due à des augmentations de prix, les volumes ayant légèrement baissé de 0,3 %. Sur l’ensemble du premier semestre, les ventes ont augmenté de 2,7 %, à 30,4 milliards d’euros, et le bénéfice net a progressé de 21 %, à 3,9 milliards d’euros.
En Europe, le producteur de Dove, Knorr et Magnum a, il est vrai, plus de mal à s’affranchir de ces fortes hausses de prix : les volumes y ont chuté de près de 10 % au cours du deuxième trimestre. Plus tard dans l’année, les prix n’augmenteront pas aussi fortement, selon l’entreprise. En effet, sur les 2 milliards d’euros d’augmentations de coûts qu’Unilever avait prévus pour cette année, la majeure partie est derrière nous : au second semestre, le groupe ne s’attend qu’à une inflation des coûts de 400 millions d’euros.