Malgré la réouverture de l’horeca, le service de livraison Deliveroo indique que les consommateurs continuent à commander et à se faire livrer à domicile de nombreux repas. L’entreprise enregistre également une forte croissance dans le domaine de la livraison de courses.
Pertes
Deliveroo a vu la valeur brute des transactions (le chiffre d’affaires des restaurants affiliés) bondir de 102 % à 3,4 milliards de livres (4 milliards d’euros) au premier semestre. La croissance s’est établie à 131 % au premier trimestre et à 81 % au deuxième trimestre. Un chiffre nettement plus élevé que prévu, indique le service de livraison, en dépit de la réouverture de l’horeca et d’une base de comparaison de plus en plus élevée.
Le chiffre d’affaires de Deliveroo proprement dite a progressé de 82 % à 922,5 millions de livres (soit 1 milliard d’euros). Mais la marge bénéficiaire brute a diminué, passant de 8,8 % à 7,8 %, en raison de l’augmentation des investissements. L’entreprise a également essuyé une perte avant impôts de 104,8 millions de livres (124 millions d’euros), en légère amélioration par rapport à 2020.
Départ d’Espagne
Deliveroo a réussi à augmenter le nombre de restaurants affiliés et de clients actifs, et enregistre également une nouvelle croissance dans la livraison de courses commandées en ligne. En revanche, l’entreprise a annoncé la fin de ses activités en Espagne : l’investissement nécessaire pour atteindre une position de premier plan dans ce pays serait trop important.
« Nous observons une forte croissance et une grande implication sur notre plateforme alors que les mesures sanitaires sont levées. La demande des consommateurs reste élevée. Nous avons élargi notre clientèle, nous constatons que les consommateurs continuent à commander et nous travaillons avec des milliers de restaurants supplémentaires. Dans le même temps, de plus en plus de livreurs choisissent de nous rester fidèles parce qu’ils apprécient notre travail », a déclaré le fondateur et CEO Will Shu. Le service de livraison s’attend toutefois à une baisse des commandes plus tard dans l’année. Ce qui n’empêchera toutefois pas la valeur brute des transactions d’augmenter encore de 50 à 60 % cette année.