Une grève dans la plus grande usine au monde de Nutella risque d’entraîner une pénurie de la célèbre pâte à tartiner. Depuis plus d’une semaine des grévistes bloquent l’usine de Villers-Écalles (France), qui assure un quart de la production totale.
Une seule ligne de production encore en activité
Depuis le 27 mai des ouvriers en grève bloquent les entrées et sorties de l’usine de Ferrero à Villers-Écalles dans le Nord de la France : depuis une semaine déjà pas un camion n’est entré ou sorti, confirment les syndicats au journal britannique The Guardian. Etant donné que les ingrédients commencent à manquer, trois lignes de production ont été mises à l’arrêt. Seule une des quatre lignes de production de la pâte à tartiner est encore en activité. Cela fait une semaine également que la production de Kinder Bueno est à l’arrêt.
Pourtant la plupart des quelque 400 ouvriers de l’usine n’auraient pas débrayé. Selon le syndicat Force Ouvrière, les grévistes seraient au nombre de 160. La priorité est donc de protéger les non-grévistes, indique la direction dans un communiqué. Le management qualifie le blocage d’illégal et menace de faire intervenir la police. De plus, depuis lundi les grévistes qui bloquent l’accès à l’usine risquent de lourdes amendes jusqu’à 1000 euros par heure et par personne.
Les grévistes exigent une hausse de salaire de 4,5% et un bonus de 900 euros. Jusqu’à présent la direction a proposé une hausse de salaire de 0,4%. Le management accuse les syndicats de bloquer les négociations.