Depuis l’annonce du plan d’avenir, il y a maintenant deux mois, l’absentéisme chez Delhaize a considérablement augmenté. Dans certains magasins, le détaillant a dû faire appel à des étudiants en emploi supplémentaires.
Plus de malades que d’habitude
Depuis le 7 mars, date à laquelle Delhaize a annoncé son intention de céder 128 magasins à des entrepreneurs indépendants, la chaîne de supermarchés compte plus de malades que d’habitude, le porte-parole Roel Dekelver confirme à HLN. Mais il juge exagérées les affirmations des journaux francophones selon lesquelles, dans certains magasins, 50 à 70 % des employés ont un arrêt de travail.
Dans les magasins où il y a trop d’absents, Delhaize déploie des étudiants en emploi supplémentaires. L’entreprise ne prévoit pas d’envoyer davantage de médecins de contrôle : « Nous respectons l’arrêt de travail de notre personnel et suivons la même procédure que d’habitude. » Les syndicats font preuve de compréhension à l’égard des absences : les gens sont fatigués après un grève historique de huit semaines, déclare le représentant syndical Wilson Wellens, du syndicat libéral ACLVB, qui nie que les syndicats appellent les gens à se faire porter malades.
Plus de grèves
Depuis quelque temps, aucun magasin de Delhaize n’a été fermé pour cause de grève. Le détaillant a récemment réussi à obtenir une interdiction de grève dans les magasins et les centres de distribution du pays par le biais d’une requête unilatérale.
Toutefois, le dialogue social au sein du détaillant ne progresse pas d’un pouce. Les syndicats continuent de s’opposer au plan de franchisage. La semaine dernière, le détaillant a présenté des garanties supplémentaires pour les employés concernés : il ne fermera aucun supermarché avant la fin de 2028, confirme le maintien des conditions salariales et de travail, offre des garanties pour les malades de longue durée et reportera les heures supplémentaires restants. Mais les syndicats n’ont pas été impressionnés par cette annonce.