Greenyard doit la croissance de ses ventes de plus de 10 % au premier trimestre presque exclusivement à des augmentations de prix, qui ont été nécessaires pour compenser l’augmentation des coûts.
Un mode de vie plus sain
Le chiffre d’affaires net de Greenyard a augmenté de 10,3 % pour atteindre 1,3 milliard d’euros au premier trimestre de son exercice 2023/24. Les volumes vendus sont restés quasiment stables, avec une légère croissance de 0,2 %. Le fournisseur de fruits et légumes a bien réussi à répercuter la hausse des coûts sur les clients. Non seulement l’inflation, mais aussi les conditions de récolte et la disponibilité des produits jouent un rôle dans la fixation des prix, a souligné l’entreprise.
Dans le segment des produits frais, les prix ont augmenté de 8,5 % et les volumes de 0,6 %. 80 % des ventes proviennent d’accords de coopération à long terme avec les principaux détaillants, ce qui garantit la stabilité, selon l’entreprise. Dans le segment des produits frais longs (surgelés et en conserve), les prix ont augmenté de plus de 18 %, tandis que les volumes ont baissé de 2,1 %.
Greenyard voit encore un grand potentiel de croissance. Par rapport à la période pré-Covid, les volumes ont augmenté d’environ 4 %, mais les Européens consomment encore bien moins que l’apport recommandé de 400 grammes de fruits et légumes par jour. L’entreprise souhaite jouer un rôle moteur dans la promotion de modes de vie plus sains et dans l’augmentation de la consommation d’aliments d’origine végétale.