Le supermarché en ligne Pieter Pot reste dans le coin où les coups pleuvent. Après une campagne de crowdfunding l’été dernier qui s’est avérée insuffisante pour réalimenter ses rayons, le supermarché sans emballage espère maintenant assurer sa survie en devenant une coopérative.
Soucis de stocks
Dans un courriel adressé à ses clients, Pieter Pot indique qu’il recherche trois millions d’euros. Les clients pourraient acheter jusqu’à un tiers du total des actions par tranches de 150 euros. En échange, ils accèdent aux innovations de produits et aux séances de questions-réponses avec le fondateur Jouri Schoemaker.
Cet apport de capital devrait permettre à Pieter Pot de réalimenter tous ses stocks et d’aplanir les difficultés avec ses fournisseurs. En outre, le nouveau bocal de stockage, plus pratique, doit enfin voir le jour.
Pieter Pot est en difficulté depuis un certain temps déjà : en décembre, il a été annoncé que l’entreprise devait se restructurer, puis en février que la faillite était imminente. Avec l’aide des fournisseurs, Pieter Pot a pu garder la tête hors de l’eau, mais en juillet, l’entreprise a dû demander à ses clients d’avancer massivement pour remplir les étagères vides. Cela a rapporté beaucoup d’argent, mais pas assez, doit admettre Schoemaker.
Dans l’e-mail, le PDG cite trois raisons principales pour expliquer l’échec de la campagne de crowdfunding précédente : la baisse estivale des achats en ligne, le fait que certains fournisseurs devaient être payés à l’avance, des coûts (trop) élevés et des coûts de production trop élevés.