Picnic a presque doublé son chiffre d’affaires en 2019, mais les pertes ont également augmenté. Le supermarché en ligne prépare désormais son expansion en France… Et, qui sait, peut-être en Belgique ?
Croissance continue
En 2019, Picnic a réalisé un chiffre d’affaires de 232,8 millions d’euros, soit près du double par rapport à 2018. Selon le co-fondateur, Michiel Muller, les revenus ont d’ailleurs à nouveau doublé en 2020, principalement grâce à la pandémie de coronavirus. C’est ce qu’il a déclaré dans FD.
Cette croissance rapide exige des investissements substantiels sur le plan du personnel, des bâtiments et des équipements. Cela explique pourquoi la hausse du chiffre d’affaires s’est accompagnée d’une augmentation des pertes, passant de 36,7 millions d’euros en 2018 à près de 44 millions d’euros en 2019. « Nous nous développons rapidement dans beaucoup de villes où nous ne sommes actifs que depuis peu ; mais également là où nous sommes en activité depuis plus longtemps. Mieux encore : à Amersfoort, la ville où nous avons fait nos débuts en 2015, nous enregistrons chaque année une croissance à deux chiffres », explique Muller.
En France ?
Picnic a été fondée en 2015. Aujourd’hui, la société est présente dans plus de 100 villes aux Pays-Bas et dans 30 villes en Allemagne. À en juger par certaines offres d’emploi pour des collaborateurs salariés francophones, le supermarché en ligne semble désormais préparer son expansion en France. Muller n’a rien confirmé pour l’instant, mais estime que la France est un pays intéressant. « Le segment des courses en ligne y est déjà bien développé en matière de collecte dans les supermarchés, et pas pour la livraison à domicile. »
Le PDG n’exclut plus non plus une éventuelle arrivée en Belgique. Il y a six mois, il avait déclaré s’intéresser davantage aux grands pays, « mais le monde change rapidement », explique-t-il aujourd’hui à RTL News. « Nous prendrons une décision dans les prochains mois. »