Malgré la crise du coronavirus, PepsiCo a bénéficié d’un trimestre assez encourageant. Le géant des boissons a bien vu son chiffre d’affaires diminuer de 3,1 %, mais la baisse fut plus limitée que prévu. Les snacks et céréales, en particulier, ont affiché de beaux résultats.
Coûts supplémentaires
Lors du deuxième trimestre (clôturé le 13 juin) de son exercice, PepsiCo a enregistré un chiffre d’affaires de 15,95 milliards de dollars (14 milliards d’euros), dépassant ainsi les prévisions des analystes qui ne comptaient que sur 15,38 milliards de dollars (13,5 milliards d’euros). Le bénéfice net a, quant à lui, diminué de 26 %, passant de 2,04 à 1,65 milliard d’euros (1,5 milliard d’euros) Le PDG Ramon Laguarta estime à près de 400 millions de dollars (350 millions d’euros) les coûts supplémentaires dus à l’épidémie du coronavirus.
En Amérique du Nord, le segment boissons de PepsiCo a vu son chiffre d’affaires organique diminuer de 7 %, malgré la croissance des ventes dans les supermarchés et autres magasins. La fermeture des restaurants, des cinémas et des stades de sport a pesé lourdement sur les ventes de l’entreprise. Pourtant, toutes les boissons n’ont pas été affectées de la même manière par la pandémie : Pepsi Zero Sugar et Bubly ont même connu une croissance à deux chiffres de leurs ventes. Les consommateurs ont également acheté davantage de céréales pour le petit déjeuner, et la division sucreries et snacks (Frito Lay) a elle aussi affiché une hausse 6 %, rapporte CNBC.
En dehors de l’Amérique du Nord, les ventes organiques de PepsiCo ont diminué en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud. Les revenus en Amérique latine sont restés stables, tandis que l’Asie du Sud-Est et l’Océanie ont enregistré 15 % de croissance organique du chiffre d’affaires.
Pas de prévisions
Laguarta a déclaré que la société avait aperçu des signes d’amélioration en mai et juin, alors que de nombreuses économies commençaient à rouvrir et que les consommateurs reprenaient leurs anciennes habitudes. Cependant, il n’a pas osé faire de prévisions pour l’ensemble de l’année 2020, étant donné l’incertitude persistante causée par la pandémie.