Malgré un 4ème trimestre atone, durant lequel les snacks ont compensé les ventes en déclin de sodas, PepsiCo est néanmoins parvenu a clôturé 2017 avec une légère croissance du chiffre d’affaires. Par contre le bénéfice net a fondu.
Dévaluation de 2,5 milliards de dollars suite à la nouvelle loi fiscale américaine
Au quatrième trimestre PerpsiCo, qui détient notamment les boissons rafraîchissantes Pepsi et 7Up et les snacks Cheetos et Doritos, a réalisé un chiffre d’affaires de 19,5 milliards de dollars (plus de 15 milliards d’euros), un quasi statu quo par rapport à l’année dernière. En revanche le bénéfice net de 1,4 milliard d’euros de l’an dernier a fondu pour se transformer en une perte de 710 millions de dollars (570 millions d’euros). Cet énorme plongeon s’explique par des coûts de restructuration de 226 millions de dollars et par une dévaluation à hauteur de 2,5 milliards de dollars dans le cadre de la nouvelle loi fiscale américaine.
Le bénéfice opérationnel par contre a grimpé de 2,4 à 2,6 milliards de dollars (un peu plus de 2 milliards d’euros),
La CEO Indra Nooyi ajoute toutefois que la baisse de l’impôt sur les sociétés aux Etats-Unis aura des effets favorables sur le bénéfice de PepsiCo dans les années à venir.
Miser davantage sur l’e-commerce
Sur l’ensemble de 2017 le chiffre d’affaires de Pepsico a progressé de 1% à 63,52 milliards de dollars (près de 51 milliards d’euros). Le bénéfice a chuté de 23% à 4,9 milliards de dollars (environ 3,9 milliards d’euros).
Pour l’année en cours le géant américain des sodas et des snacks vise « une croissance similaire » à celle de 2017. Pour ce faire PepsiCo compte miser davantage sur l’e-commerce : le groupe vend déjà online via les places de marché d’Amazon et Walmart et via des sites de marques spécifiques. En 2017 les ventes en ligne représentaient à peine 2% du chiffre d’affaires total.