Au premier trimestre, PepsiCo a une fois de plus bénéficié du fait que les consommateurs confinés ont acheté davantage de snacks, de chips et de flocons d’avoine. Par conséquent, le chiffre d’affaires et les bénéfices ont dépassé les prévisions de Wall Street.
Sodas sous pression
Le géant américain de l’agroalimentaire a enregistré un chiffre d’affaires total de 14,8 milliards de dollars (12,4 milliards d’euros), soit une hausse de 6,8% sur base annuelle. Le bénéfice net de 1,7 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros) a également largement dépassé les prévisions.
Ce sont principalement les ventes de snacks et de produits pour le petit-déjeuner (Lay’s, Doritos, Quaker) qui se sont envolées. Si la fermeture de l’horeca a pesé sur les ventes de sodas, PepsiCo a pu en partie compenser cette perte grâce à l’augmentation des ventes de boissons comme Bubly et Mountain Dew. Le groupe a également ajouté de nouvelles boissons énergétiques destinées aux consommateurs plus soucieux de leur santé, rapporte Reuters.
Sur le plan géographique, PepsiCo a fait de très bon résultat dans son pays d’origine. Aux États-Unis, les ventes ont augmenté dans tous les segments. En Europe et en Amérique latine, l’entreprise a dû ralentir.
PepsiCo prévoit une relance des ventes de sodas au cours du deuxième trimestre avec l’assouplissement progressif des restrictions liées au coronavirus. Sur l’ensemble de l’année, le groupe prévoit une croissance organique d’environ 5 %.