Fin d’une tradition familiale de 125 ans
La famille Vandemarliere détenait les cigares J. Cortès et l’entreprise de tabac Gryson à Wervicq, qu’elle a vendus à la multinationale Japan Tobacco Company en 2012. Depuis la famille recherchait de nouvelles opportunités, indique Guido Vandermarliere, qui tient à rassurer les 160 employés de Jules Destrooper : « Contrairement à d’autres groupe de private equity nous tenons à conserver une relation à long terme, basée sur la philosophie d’une entreprise familiale. »
Jules Destrooper, qui existe depuis plus de 125 ans, a réalisé un chiffre d’affaires de 36 millions d’euros en 2014. Jusqu’à présent la biscuiterie, avec ses unités de production à Lo-Reninge et Ypres, était aux mains des frères Peter et Patriek Destrooper – appartenant à la 4ème génération – qui chacun détenait 50% des actions. Peter Destrooper sera remplacé en tant que CEO par Emmanuel Blomme, qui a dirigé l’usine de tabac UTP au Sri Lanka durant cinq ans au nom de la famille Vandermarliere et qui l’an dernier a été actif au sein du holding familial GT&CO.