‘Panos’ wallon
Fondé en 1993 par le liégeois Didier Depreay, le groupe Point Chaud jusqu’à présent était aux mains du CEO Depreay, la société d’investissement wallonne Meusinvest et la société franco-luxembourgeoise de capital à risque, Eurefi. Ce dernier avait été attiré au sein du groupe il y a 4 ans afin d’assister l’entreprise dans sa première phase de croissance et sera donc remplacé par le fonds de private equity de BNP Paribas Fortis. Les détails financiers de cette opération n’ont pas été communiqués.
« L’entrée de BNP Paribas Fortis Private Equity au capital de Point Chaud Group constitue un levier puissant pour le développement de toutes les activités du groupe en Belgique et ailleurs », affirme Didier Depreay, CEO et actionnaire majoritaire de Point Chaud. « Je me réjouis de ce partenariat financier, car il donnera à l’entreprise la possibilité d’accélérer sa croissance et de consolider sa structure et sa position sur le marché belge. »
« Cet accord doit permettre à Point Chaud de gagner plus rapidement des parts de marché dans les régions où l’enseigne n’est pas encore présente et de devenir ainsi leader du marché dans le segment retail des sandwiches et pâtisseries en Belgique. » Un segment que domine pour l’instant la chaîne flamande Panos.
20 à 25 nouveaux points de vente d’ici 2020
D’ici peu Point Chaud ouvrira son 43ème point de vente en Wallonie. Le groupe dispose également de trois établissements en France (en Alsace et en Bourgogne). L’entreprise, dont le siège et le site de production sont situés à Alleur, emploie 400 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 40 millions d’euros (y compris les revenus des 15 franchisés).
Dans un premier temps Point Chaud envisage une expansion en Wallonie, notamment aux alentours de Namur et Charleroi. Le groupe souhaite également s’implanter à Bruxelles en passant par le Brabant wallon. Après l’ouverture d’un établissement à Eupen au mois de juin, le groupe à l’intention de traverser la frontière vers l’Allemagne. Pour l’instant le groupe n’a pas de projet d’implantation en Flandre.
« Au cours des trois prochaines années je vise 10 établissements supplémentaires et de 20 à 25 d’ici 2020 », confie le CEO au journal L’Echo.
Traduction : Marie-Noëlle Masure