L’an dernier le géant agro-alimentaire suisse Nestlé a vu progresser son chiffre d’affaires de 3,2%, sa plus faible croissance en 10 ans. Le signal pour le nouveau CEO d’annoncer une restructuration pour augmenter la rentabilité.
500 millions de francs suisses de coûts de restructuration
En 2016 Nestlé a réalisé un chiffre d’affaires de 89,5 milliards de francs suisses (environ 82,2 milliards d’euros), soit une croissance organique de 3,2%, sa plus faible croissance en plus de 10 ans. Les effets de change défavorables ont eu un impact négatif de 1,6% sur le chiffre d’affaires.
« Notre croissance organique en 2016 était parmi les meilleures dans notre industrie, mais reste néanmoins en-deçà de nos attentes », admet le CEO Mark Schneider. Toutefois, étant donné que la marge bénéficiaire opérationnelle a progressé de 30 points de base, il a néanmoins été décidé d’augmenter le dividende pour les actionnaires.
Schneider, qui l’an dernier a succédé au Belge Paul Bulcke en tant que CEO de Nestlé, table sur « une croissance organique comprise entre 2 et 4% » pour l’exercice en cours. Un objectif moins ambitieux que les 5 à 6% prévus à chaque fois par Bulcke, mais qu’il n’a pu réaliser durant quatre années consécutives.
« Afin de stimuler la future rentabilité, nous prévoyons une hausse considérable des coûts de restructuration en 2017 », précise le CEO. Rien que pour cette année il s’agirait de 500 millions de francs suisses. Pour l’instant l’entreprise n’a donné aucun détail supplémentaire à ce sujet.