Le fabricant de snacks Mondelez International a connu un trimestre solide grâce à la hausse des prix et à la croissance des volumes pour ses chocolats et ses biscuits. Dans le même temps, la guerre en Ukraine coûte des centaines de millions à l’entreprise.
De nouvelles augmentations de prix en perspective
Les consommateurs continuent de grignoter en temps de crise : Mondelez, le fabricant de marques telles que Oreo’s, LU, Milka et Côte d’Or, a vu ses ventes au premier trimestre augmenter de 7,3 % pour atteindre 7,76 milliards de dollars (7,35 milliards d’euros), ce qui est meilleur que prévu. Ce chiffre élevé est dû aux augmentations de prix et à une demande soutenue de snacks.
Mais il y a un revers à la médaille : le bénéfice d’exploitation est inférieur de 189 millions de dollars (179 millions d’euros). La cause principale : la guerre en Ukraine, où le fabricant a dû fermer deux usines. Pour le reste de l’année, Mondelez s’attend à un nouveau revers de 200 millions de dollars (189,5 millions d’euros) en raison de la perte de revenus en Ukraine. Le fabricant doit rechercher des alternatives pour certains produits. Depuis l’année dernière, l’Ukraine produit, entre autres, les Cent Wafers.
En raison de coûts plus élevés que prévu, le fabricant est contraint d’augmenter encore les prix sur un certain nombre de marchés. Cela pourrait éventuellement peser sur la consommation, bien que cela n’ait pas été le cas jusqu’à présent.
PepsiCo a également annoncé une perte de près d’un demi-milliard de dollars en raison de la guerre en Ukraine.