Greenyard ressent que la pression concurrentielle augmente dans l’industrie alimentaire. Néanmoins, le transformateur de légumes connaît toujours une croissance solide, en particulier dans le segment des produits frais.
Forte croissance des produits frais
Au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2024/2025, le chiffre d’affaires de Greenyard a augmenté de 5,6 % pour atteindre 3,95 milliards d’euros. Cette croissance est en grande partie due à une augmentation du volume (3,4 %) et à une augmentation du prix moyen de 1,4 %. L’administrateur délégué Francis Kint est satisfait de ces chiffres, car la pression concurrentielle s’est accrue et les consommateurs sont plus prudents.
Le segment des produits frais, qui représente la majorité des ventes, a enregistré une hausse de 6,4 % de son chiffre d’affaires, qui s’élève à 3,21 milliards d’euros. Les volumes ont augmenté de 5,4 %, tandis que les prix ont connu une hausse marginale de 0,4 %. Selon Greenyard, la forte concurrence sur le marché allemand en particulier a atténué l’effet de l’inflation des prix.
Baisse des volumes en conserves
En revanche, dans le segment Long Fresh, qui comprend les produits surgelés et en conserve, les volumes ont baissé de 4,9 %, principalement dans le secteur des conserves. L’augmentation des coûts directs et des tarifs de transport a également contraint Greenyard à augmenter ses prix de 5,6 % en moyenne. De cette manière, le chiffre d’affaires a tout de même augmenté de 2,3 % pour atteindre 741 millions d’euros.
Greenyard confirme son objectif d’un chiffre d’affaires annuel de 5,4 milliards d’euros d’ici mars 2026, avec un EBITDA ajusté compris entre 200 et 210 millions d’euros. Francis Kint reconnaît les incertitudes géopolitiques et économiques actuelles, mais reste convaincu de la tendance favorable à long terme en faveur d’une alimentation saine.