À l’instar de son rival Heineken, AB InBev doit faire face à un marché de la bière très faible en Chine. Pourtant, le premier brasseur mondial parvient à réaliser plus de bénéfices que prévu.
Forte croissance pour les bières non alcoolisées
Le brasseur de Budweiser, Stella Artois et Corona a augmenté son chiffre d’affaires de 2,7 % au deuxième trimestre, pour atteindre 15,3 milliards de dollars (14,1 milliards d’euros). Le bénéfice d’exploitation a même augmenté de 10,2 % pour atteindre 5,3 milliards de dollars (4,9 milliards d’euros). Toutefois, les ventes de bière ont baissé de 1,3 %. Les produits autres que la bière se sont mieux comportés, réduisant le volume total des ventes de 0,8 %.
AB InBev est en difficulté en Chine, où les ventes ont chuté de 15,2 % et les volumes de 10,4 %. Heineken a également publié des chiffres chinois décevants en début de semaine. Le ralentissement de l’économie et les conditions météorologiques défavorables jouent des tours aux brasseurs. Aux Etats-Unis, les parts de marché restent stables : la marque phare Bud Light n’a pas encore digéré les actions de boycott, mais les marques Michelob Ultra et Busch Lite y progressent. Le brasseur a réalisé de bonnes performances au Mexique, en Colombie et au Brésil. En Europe, AB InBev a déclaré avoir surpassé la faiblesse du marché, avec une légère croissance en volume.
Les bières non alcoolisées ont poursuivi leur progression, selon la société. Les ventes ont augmenté de 20 %, avec une médaille d’or pour la Corona Cero : le partenaire officiel des Jeux olympiques a même connu une croissance à trois chiffres.