La nouvelle fermeture des restaurants a évidemment un impact majeur sur les grossistes comme Metro. Son directeur Vincent Nolf table sur une baisse du chiffre d’affaires de 60 à 80 %.
Repas à emporter
Comme au printemps – lors de la première fermeture de l’horeca liée à la crise sanitaire –, les onze filiales belges de Metro resteront ouvertes le mois prochain. En effet, de nombreux restaurateurs proposeront des repas à emporter. Mais le groupe ressent déjà les premiers effets de la fermeture des bars et restaurants. « La semaine dernière, les commandes avaient déjà baissé d’environ 30 % », a expliqué le CEO Vincent Nolf à De Tijd. « Je pense que nous allons à nouveau nous retrouver à -60 à -80 % dans quelques jours. »
Vincent Nolf ne veut pas dire (encore) si cette nouvelle fermeture implique aussi que Metro finira l’année dans le rouge. Mais elle aura assurément un impact majeur sur le bénéfice opérationnel brut. Metro avait enregistré un résultat opérationnel positif l’an dernier.
Metro Belgique est en difficulté depuis un certain temps, notamment à cause des magasins Makro qui accumulent les pertes. Ces dernières années, ils ont été transformés en supermarchés grand public. Et malgré les lourds investissements consentis par la société mère allemande, Makro n’est pas encore sorti de l’ornière. « Notre structure de coûts étant trop élevée, Makro continue à faire des pertes », conclut Vincent Nolf. Les récents plans d’économies mis en place ces dernières semaines chez le détaillant cash & carry ont provoqué plusieurs grèves spontanées.