Recul des exportations
Les mesures d’aide ont été créées pour adoucir les effets du boycott russe. Depuis août 2014, la Russie interdit l’importation de produits en provenance de l’Union européenne, des Etats-Unis, du Canada, de l’Australie et de la Norvège. Ces pays s’étaient prononcés contre l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée et avaient émis des sanctions.
Ces mesures d’aide permettent surtout de garder le contrôle des prix. A cause d’une forte baisse des exportations, les agriculteurs risquent de se retrouver avec une offre excédentaire, ce qui fera fortement baisser les prix. L’Europe propose une aide financière aux agriculteurs qui décident de produire moins pour garder les prix à un nouveau supérieur.
Beaucoup d’agriculteurs ont également trouvé des détours pour quand même acheminer leurs produits en Russie. Les produits sont d’abord envoyés dans des pays qui sont autorisés à exporter vers la Russie. Là, on leur met de nouvelles étiquettes pour qu’ils puissent entrer en Russie.
Encore de bonnes nouvelles pour les agriculteurs belges
Et il y a encore de bonnes nouvelles pour les agriculteurs belges : les partenaires de la consultation de la chaîne de la fédération du commerce Comeos vont élaborer, en concertation avec les autorités de la concurrence, une proposition afin de réduire l’impact de la volatilité des prix à court et long terme.
A court terme, il y aura un soutien momentané des prix pour le secteur laitier et le secteur porcin. A long terme, il faudra prévoir un mécanisme de stabilisation auquel tous les maillons de la chaîne participeront. La proposition devra être élaborée d’ici fin août. Les parties espèrent ainsi contrer d’autres actions des agriculteurs belges.