La chocolaterie de Ferrero à Arlon, qui avait été fermée à la suite d’une contamination à la salmonelle, est autorisée par l’Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire à reprendre la production, mais sous certaines conditions.
Pendant trois mois
Ferrero est autorisé à produire à nouveau du chocolat dans l’usine d’Arlon. Cette unité de production a dû fermer ses portes le 8 avril après que des contaminations par des salmonelles aient été liées à des produits Kinder Surprise, Kinder Surprise Maxi, Kinder Mini Eggs et Schoko dans plusieurs pays européens.
L’Agence fédérale AFSCA accorde maintenant à l’usine une autorisation conditionnelle pour une période de trois mois. « Durant cette période, les matières premières, ainsi que chaque lot de denrées alimentaires produites seront analysés. Ce n’est que si ces analyses donnent un résultat conforme que les produits pourront être mis sur le marché », a indiqué l’agence dans un communiqué de presse.
Critique
La décision a été prise après des semaines d’analyses approfondies au cours desquelles l’AFSCA a effectué des inspections sur place des procédures internes et de l’infrastructure de l’usine. Pour l’instant, Ferrero peut donner les garanties nécessaires en matière de sécurité alimentaire, mais l’agence veut vérifier les choses une fois que la production aura effectivement repris. D’où l’autorisation conditionnelle.
Ferrero a été fortement critiqué après la découverte de la contamination : le fabricant a été accusé d’un manque de communication. Des salmonelles auraient été détectées dans l’usine déjà le 15 décembre dans un filtre défectueux de deux réservoirs de matières premières.
Afin de reprendre la production, ces dernières semaines, un millier d’employés ont travaillé sept jours sur sept pour démonter, nettoyer et remonter les lignes de production une par une.