Lotus Bakeries poursuit sa croissance : au second semestre le groupe ouvrira une usine aux Etats-Unis. Une étape historique, car c’est la première fois que la biscuiterie produira son spéculoos en dehors de la Belgique.
Année record
2018 fut une année record pour Lotus Bakeries. Ce lundi le CEO Jan Boone a annoncé un dividende en hausse de près de moitié, l’équivalent d’un tiers du bénéfice brut d’exploitation récurrent. « Comparé à d’autres entreprises cotées en bourse c’est relativement modeste », admet Boone. « Dans les années à venir nous voulons continuer à distribuer un tiers du bénéfice et investir deux tiers dans l’entreprise. »
Pour l’instant ces investissements se concentrent avant tout à l’étranger, là où les possibilités de croissance sont les plus élevées. Au second semestre de cette année Lotus ouvrira une usine de spéculoos sur la côte Est des Etats-Unis : une première, puisque jamais l’entreprise n’a encore produit de spéculoos en dehors de la Belgique. « Tout comme en 2018, nous allons miser pleinement sur les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, la Chine et le Royaume-Uni ; des marchés où nous ne cessons de grandir. Si nous investissons là-bas, le résultat sera immédiatement énorme », explique Boone.
Brexit
Autre marché de croissance dans lequel Lotus est actif : celui des snacks naturels, sans sucres ajoutés. La plupart de ces friandises ne sont pas produites par Lotus, mais cela pourrait changer : « Au Royaume-Uni des marques comme Nakd, Trek et Kiddylicious sont fabriquées par différents fournisseurs. Pour l’instant cela ne changera pas. Mais notre stratégie consiste à fabriquer nous-mêmes les produits de nos grandes marques. Reste à voir quand nous le ferons. »
Le Royaume-Uni est un marché important pour Lotus, qui importe en permanence des produits du Royaume-Uni vers l’Europe et vice-versa. Néanmoins Boone ne s’inquiète pas du Brexit : « Nous nous sommes préparés à un Brexit dur, qui certes n’a pas notre préférence. » Un tel Brexit pourrait jouer dans l’avantage des snacks naturels, mais dans le désavantage du spéculoos. De plus, pour Lotus le ralentissement à la douane est moins préoccupant que pour d’autres entreprises, puisque les produits du biscuitier ont une durée de conservation d’un an.