A nouveau autour de la table des négociations
Début avril les syndicats ont déposé un préavis de grève auprès de la direction de Lunch Garden, afin de protester contre les hautes exigences de flexibilité, qu’impose la direction à son personnel. Les syndicats contestent également l’intention de la direction de supprimer une série d’avantages, dont bénéficient certains membres du personnel travaillant encore sous le statut de l’ancien GB.
La direction a réagi à ses protestations en affirmant qu’au travers de ce plan elle entendait se positionner « conformément au marché », mais finalement elle a fait marche arrière la semaine dernière en renonçant à résilier les CCT existantes et invitant ainsi les syndicats à reprendre les négociations. Une première entrevue a donc eu lieu hier.
« Tout à fait insuffisant »
Pour Rudi Schwartz de l’ACV ce premier entretien s’est avéré décevant, car selon lui le plan de relance proposé par la direction est quasiment une copie de la proposition précédente. « Pour nous ceci est tout à fait insuffisant et il n’est donc pas question de réelles négociations », explique le syndicaliste. « La seule notre positive est qu’il y ait eu une tentative de rapprochement et que la direction ait renoncé à résilier les CCT existantes. Nous sommes donc à nouveau ouverts à la discussion. »
Les syndicats ont l’intention de fermer « autant de Lunch Gardens que possible » ce samedi , mais promettent de ne pas perturber l’ouverture le dimanche. Début mai les syndicats consulteront leurs membres. Ils se disent prêts à poursuivre les négociations afin de garantir l’avenir de Lunch Garden.
De son côté la direction estime que les discussions de mercredi ont été « constructives » et dit vouloir poursuivre les négociations « selon un timing concret ». La direction n’a voulu faire commentaire quant à ce timing, ni quant au contenu de ses plans.
Traduction : Marie-Noëlle Masure