La vente de tests rapides chez Colruyt entraîne une véritable lutte concurrentielle. Albert Heijn, Delhaize et Jumbo les incluent également dans leur gamme.
Prix des tests rapides en baisse
En l’espace de quelques heures, les tests rapides sont devenus la nouvelle arme dans la guerre que se livrent les supermarchés. Mercredi, Colruyt a annoncé la mise en rayons de tests rapides pour détecter le coronavirus, et Albert Heijn et Jumbo lui emboîtent désormais le pas. Delhaize étudie également les possibilités. Pourtant, jusqu’à cette semaine, Alvo et Match étaient les seules enseignes à vendre des tests rapides, en dehors de quelques supermarchés individuels franchisés.
La décision de Colruyt a également un impact sur le prix. Avec sa garantie du « prix le plus bas », Colruyt vend les tests à 3,5 euros pièce, tout comme Kruidvat, alors qu’ailleurs les prix variaient entre 6 et 8 euros. Les autres acteurs n’ont d’autre choix que de suivre le mouvement, rapporte Het Nieuwsblad : désormais, ils coûteront également 3,5 euros chez Alvo et Jumbo. « Heureusement, nous avons pu revoir le prix à la baisse. J’ai reçu une nouvelle offre de la part d’un fournisseur, pour les mêmes tests à un meilleur prix », indique d’Alvo.
Albert Heijn ne sait pas encore quand les tests seront disponibles ni à quel prix. Lidl, Aldi et Carrefour ne se positionnent pas dans cette lutte concurrentielle et affirment ne pas envisager de vendre des tests rapides pour l’instant. Delhaize est toujours en négociation avec les fournisseurs, car la chaîne veut s’assurer de pouvoir garantir « des volumes suffisants pour 800 magasins ». Les tests rapides s’écoulent à vitesse grand V. Chez Colruyt, plus de 10 000 tests ont été vendus en quelques heures, tandis que les ventes ne cessent d’augmenter chez Alvo.