Les marques internationales ne jouent pas le jeu du marché unique européen : les restrictions territoriales de l’approvisionnement coûtent 14 milliards d’euros par an aux consommateurs, affirme le secteur de la grande distribution. Les fabricants se justifient par les différences nationales en matière de législation.
#singlemarket4all
Pourquoi des produits identiques sont-ils parfois (beaucoup) plus chers dans un pays que dans un autre ? Les marques empêchent le marché unique européen de produire tous ses effets, affirme la grande distribution. Dans une campagne menée sous le hashtag #singlemarket4all, EuroCommerce, la fédération de la grande distribution, lance donc une attaque frontale contre les restrictions territoriales d’approvisionnement. En résumé, l’accusation se résume à ceci : les fabricants profitent du marché unique en concentrant leur production pour l’Europe dans une ou quelques usines et en achetant les ingrédients où ils veulent. Mais elles exigent que les détaillants et les grossistes ne s’approvisionnent qu’auprès de leur filiale nationale, à un prix qu’elles fixent séparément pour chaque marché.