L’Italie demeure le premier producteur mondial
Selon les chiffres de l’OIV, la production de vin en 2013 devrait atteindre 281 millions d’hectolitres, un volume nettement supérieur aux 258 millions d’hectolitres produits en 2012 et un volume équivalent à celui de 2006. La majeure partie de cette production (164 millions d’hectolitres) provient de l’Union européenne. Avec 45 millions d’hectolitres (+2%) l’Italie demeure le plus grand producteur mondial, suivi de la France avec 44 millions d’hectolitres (+7%), et l’Espagne avec 40 millions d’hectolitres (+22%).
Hors Europe, les Etats-Unis figurent en tête de liste avec une production de 22 millions d’hectolitres. L’Argentine (15 millions), l’ Australie (13,5 millions), le Chili (12,8 millions) et l’Afrique du Sud (10,9 million) complètent ce tableau de la production mondiale de vin.
Seule l’Allemagne a vu sa production diminuer à 9 millions d’hectolitres (-1%). A l’inverse la Roumanie fait un énorme bond en avant avec une augmentation de sa production de 79% à 6 millions d’hectolitres.
La consommation ne suit pas la production
Cette production élevée est la conséquence d’une productivité accrue des vignobles, malgré la régression de la surface viticole mondiale de 15.000 hectares en 2013. La surface restante s’élève actuellement à 7,5 millions d’hectares.
Toutefois la hausse de la production n’est pas compensée par une augmentation de la consommation : pour l’instant la consommation semble s’être stabilisée, mais ces dernières années celle-ci était en recul. Même dans les nouveaux pays consommateurs, notamment la Chine et la Russie, la croissance du marché est faible. Par ailleurs de nombreux pays viticoles sont confrontés à la concurrence de la bière.
Traduction : Marie-Noëlle Masure