Le mauvais temps persistant dans le sud de l’Europe et les serres vides dans le nord font que les légumes sont désormais rares et chers. Les supermarchés britanniques rationnent, mais pas le Benelux.
Prix en hausse, rayons vides
Les clients des chaînes de supermarchés britanniques Tesco, Asda, Aldi et Morrisons limitent le nombre de poivrons, tomates, concombres et têtes de laitue qu’un client peut acheter par course. Ces légumes, dont la plupart sont importés d’Europe du Sud ou d’Afrique du Nord, se font rares. Il y a une vague de froid en Espagne et des inondations au Maroc. Par conséquent, l’offre est limitée.
Dans des pays comme la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, les horticulteurs ont commencé à planter les cultures dans leurs serres plus tard en raison de la flambée des prix de l’énergie. Par conséquent, l’offre locale est également réduite. La hausse des prix et les rayons vides en sont le résultat dans toute l’Europe. Les légumes de saison comme les poireaux, les carottes ou les panais sont sinon encore disponibles, tout comme les légumes surgelés.
Un peu de patience
Les chaînes de supermarchés belges et néerlandaises ne rationnent pas encore – bien que certains supermarchés locaux, comme Colruyt à Hasselt, prennent une initiative dans ce sens – mais elles connaissent des difficultés d’approvisionnement. Par exemple, Delhaize connaît une pénurie de poivrons jaunes et rouges, tandis que Carrefour et Colruyt disent avoir du mal à obtenir suffisamment de tomates. Selon le fournisseur de légumes Greenyard, les volumes disponibles sont moindres, ce qui fait grimper les prix, mais les stocks sont disponibles.
Les problèmes d’approvisionnement ne devraient pas durer longtemps : avec la baisse des prix de l’énergie, les cultures sous serre locales reprennent. La récolte apparaîtra toutefois dans les magasins un peu plus tard que les autres années. Pour les fraises belges, entre autres, les consommateurs devront faire preuve d’un peu de patience, indique Lidl.