Greenyard affirme être en bonne voie d’atteindre ses objectifs annuels. La décision d’arrêter la vente d’un certain nombre de produits saisonniers a cependant pesé sur les ventes du troisième trimestre de son exercice décalé.
Durabilité et transparence
Sur les neuf premiers mois de l’année de son exercice 2021-2022, le géant des fruits et légumes a enregistré un chiffre d’affaires de 3,21 milliards d’euros, en hausse de 1,2 % sur base autonome. Les ventes ont progressé de 0,9 % à 2,67 milliards d’euros dans la division « Fresh », alors que la division Long Fresh affiche une croissance de 2,7 %.
Mais la croissance s’est complètement asséchée entre octobre et décembre, avec un chiffre d’affaires de 1,06 milliard d’euros. Greenyard l’explique avant tout par sa décision de ne plus commercialiser certaines catégories saisonnières dans le segment Fresh. « L’entreprise est déterminée à améliorer en permanence la transparence de sa chaîne d’approvisionnement pour répondre à ses critères stricts de durabilité et de responsabilité sociale. Ce n’était pas possible pour ces catégories. »
Sans cette décision, la croissance aurait atteint 1,5 % au troisième trimestre, poursuit l’entreprise. Mais Greenyard est toujours en passe de réaliser ses prévisions annuelles et réitère son ambition d’atteindre un chiffre d’affaires de cinq milliards d’euros d’ici l’exercice 2024-2025. Le groupe a augmenté ses prix pour faire face à la hausse des coûts, une mesure dont les effets de cette mesure devraient se faire sentir au cours des prochains trimestres. Greenyard note également une « compréhension croissante de la nécessité d’augmenter les prix » face à l’inflation.