Selon la Fédération nationale bovine (FNB), branche de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA), le prix payé aux éleveurs a sensiblement baissé, de l’ordre de 300 euros par tête. Le prix payé par le consommateur a augmenté de 65% les 20 dernières années alors que le prix versé au producteur n’a crû que de 10%.
L’ensemble de la grande distribution pointée du doigt
Le groupe Leclercq a été la cible des manifestants car il est le « symbole de la guerre des prix qui se fait au détriment des PME et PMI », explique Jean-Pierre Fleury, Président de la FNB. Mais c’est tout le secteur de la grande distribution qui est pointé du doigt. La FNB a d’ailleurs souhaité « une réunion d’urgence avec tous les acteurs de la distribution » afin de sortir de la crise.
Le logo « Viande de France » pas assez mis en valeur
En outre, la FNB estime que le logo « Viande de France » n’est pas assez mis en valeur, ni assez présent dans les rayons des grandes surfaces. Le groupe Leclercq a déjà fait savoir qu’il était prêt à rencontrer les abattoirs et les interprofessions. Aussi, une réunion devrait donc avoir lieu avant la mi-septembre, avec, autour de la table : les éleveurs, les professionnels de l’abattage et les principales enseignes de grande distribution française.