En Belgique, les ventes de céréales pour le petit déjeuner ont augmenté de près de 20% l’année dernière, principalement grâce à la crise du coronavirus. Mais les producteurs ont également tout mis en œuvre pour redorer l’image négative de ces produits.
Effet coronavirus
Alors que les ventes de céréales pour le petit déjeuner tournent au ralenti depuis plusieurs années, avec une sérieuse baisse de 1,5% en 2019, le marché a considérablement progressé l’année dernière. Les ventes de céréales ont ainsi atteint 80 millions d’euros, soit une augmentation de près de 20%.
Bien sûr, la crise du coronavirus n’est pas étrangère à ce nouvel essor. « Au début du premier confinement, le chiffre d’affaires a même grimpé de 60% », indique Veerle Lenaerts, responsable catégorie chez Nestlé, dans De Standaard. Le comportement de thésaurisation a joué mais, selon Lenaerts, les consommateurs, contraints de rester chez eux, ont également consacré plus de temps au petit déjeuner.
Plus sain
Et les céréales sont à nouveau prisées pour le petit-déjeuner, malgré leur mauvaise réputation. « Les céréales d’aujourd’hui sont bien loin des céréales que l’on trouvait il y a une quinzaine d’années », déclare Lenaerts. « L’introduction du blé complet comme ingrédient de base a été le levier décisif. Une portion de 30 grammes de céréales Nesquik contient 15 grammes de céréales, soit la moitié. La réduction systématique de la quantité de sucre, de sel et de graisses saturées a fait le reste. » Ainsi, 85% des céréales Nestlé ont désormais un Nutri-Score A ou B. D’ici à la fin de l’année, le géant alimentaire veut atteindre 100%.