Les banques ont octroyé quinze mois à Greenyard pour mettre en œuvre son plan de transformation. Le plan vise à réduire considérablement les dettes de l’entreprise de fruits et légumes.
Un plan de restructuration
Le mois dernier, Greenyard a annoncé un plan en trois volets, avec une possible perte de 422 emplois. L’entreprise vend notamment sa division conserverie et planche sur une augmentation de capital.
Cette réorganisation devrait permettre au fournisseur de fruits et légumes de réduire son taux d’endettement élevé à trois. Pour l’instant, celui-ci atteint cinq à six fois le bénéfice brut d’exploitation. Les banques accordent quinze mois à l’entreprise pour atteindre cet objectif, peut-on lire dans le journal De Tijd. Les entreprises en difficulté reçoivent généralement moins de marge de manœuvre.
La spirale négative
Greenyard subit une spirale négative depuis un an déjà. Les supermarchés en Allemagne et en Belgique ont imposé des prix plus bas. De plus, la récolte de l’été dernier a été décevante. Pour couronner le tout, le transformateur de fruits et légumes a dû faire face à une infection à la listéria dans une usine hongroise.
Greenyard vend des fruits et légumes frais, congelés et en conserve à des retailers répartis dans 27 pays. En 2017, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros. La société a lancé un avertissement sur bénéfice au mois de février dernier.