Le temps presse pour Daniel Kretinsky, car son offre de rachat sur le holding Metro arrive à échéance mercredi. Parviendra-t-il à un accord, malgré les résistances ?
Pas d’offre supérieure
L’offre de rachat du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky sur le grossiste allemand Metro va-t-elle aboutir ? Le candidat-repreneur a jusqu’à mercredi pour conclure un deal, mais pour l’instant un accord ne semble pas encore en vue.
Cette semaine les discussions avec deux grands actionnaires n’ont mené à rien. Ce lundi l’homme d’affaires s’est entretenu avec Meridian Stiftung et Beisheim Holding, qui ensemble détiennent près de 21% des actions. Toutefois cette entrevue s’est soldée par un échec : les deux actionnaires ont finalement rejoint le point de vue de la direction, comme quoi l’offre serait insuffisante.
Malgré tout EP Global Commerce, le véhicule d’investissement de Daniel Kretinsky, n’a pas l’intention de relever son offre : « Les spéculations concernant une augmentation de l’offre à 17 euros sont inexactes », a déclaré un porte-parole de EPGC à Reuters.
Conflits parmi les actionnaires
Kretinsky et son partenaire slovaque Patrik Tkac continue de miser sur des « discussions constructives » avec d’autres grands actionnaires de Metro. Le duo maintient son ambition de détenir 67,5% des actions du groupe, qui chapeaute Makro et Metro. Actuellement EP Global Commerce détient déjà 34,61% des actions.
Un accord d’ici mercredi semble donc improbable, mais Kretinsky ne renonce pas et envisage une nouvelle tentative. Il s’agira de convaincre autant d’actionnaires restants que possible. Le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung craint une impasse des discussions parmi les grands actionnaires de Metro.