En collaboration avec le gouvernement, le secteur alimentaire belge souhaite améliorer l’alimentation. L’objectif est de faire baisser de 5 pour cent l’apport en calories des Belges, par exemple en diminuant la quantité de graisse ou de sucre.
Première évaluation l’année prochaine
Le plan d’approche a été développé par type de produit par la FEVIA, Comeos et les différents secteurs concernés, en collaboration avec le SPF Santé publique. L’objectif est de faire baisser l’apport en calories de 5 pour cent par rapport à 2012 et, si possible, d’améliorer la composition du produit.
L’année prochaine, une première évaluation de ces cinq dernières années sera faite. De nouveaux objectifs pour 2020 seront fixés en fonction de cette évaluation. « Tout le monde doit prendre ses propres responsabilités lorsqu’il s’agit de nourriture saine et équilibrée : chaque citoyen, mais également les autorités et l’industrie. Je remercie le secteur alimentaire belge pour son engagement. Cette convention est une étape importante de notre plan d’approche général que nous souhaitons déployer en collaboration avec les entités fédérées », précise la Ministre de la Santé, Maggie De Block, à Belga.
Des objectifs par type de produit
Divers objectifs ont été fixés pour les différents types de produit. Ainsi, la teneur en sucre des sodas devra diminuer de 10 pour cent d’ici 2020, alors que les céréales pour petit-déjeuner devront contenir 4 pour cent de sucre en moins, 5 pour cent de fibres en plus et 8,5 pour cent de blé complet en plus. D’autre part, on mise également sur des portions plus petites.
Les premières négociations de l’accord datent de 2012. En 2009, un accord avait déjà été conclu concernant la diminution de la teneur en sel dans l’alimentation. Depuis, la consommation de sel a baissé de 10 pour cent.