Au cours du second trimestre 2017, le montant dépensé par les consommateurs européens pour leurs achats quotidiens a augmenté de 3,7%. Il s’agit de la plus importante progression en trois ans. Le Benelux connaît également un rebond.
Une hausse des prix et des volumes
Cette croissance est le résultat d’une hausse des prix de 2% d’une part, et d’un accroissement des volumes de 1,7% d’autre part. C’est ce qu’a calculé Nielsen sur base des données de foodretailers dans 21 pays européens. En Belgique, la croissance nominale affichait les 2,8%, le chiffre le plus élevé depuis des années. Tant les prix que les volumes ont augmenté de 1,4%. Il s’agit de la première hausse de volume depuis le dernier trimestre 2015. Aux Pays-Bas, l’accroissement affichait les 2,9%, le résultat d’une hausse de volume de 0,2% et d’une hausse des prix de 2,7%.
C’est la Turquie qui a connu la principale croissance des revenus de caisse (+14,2%). Au sein de l’UE, les principaux gagnants sont la Slovaquie (+9,3%) et l’Autriche (+6,7%). En Suisse, les dépenses ont baissé (-0,7%). Le Danemark (+1,2%) et la Grèce (+1,9%) réalisent une petite croissance. Parmi les 5 principaux marchés d’Europe occidentale, la croissance a été la plus importante en Italie (+4,0%), suivi de la France (+3,2%). L’Allemagne a enregistré de moins bons résultats (+2,3%) et est le cinquième pays le plus faible des 21 examinés.
Quatre facteurs
Selon Olivier Deschamps, quatre facteurs importants sont à la base de cette progression du marché des FMCG en Europe : « De meilleures conditions économiques, notamment en France et en Espagne, le chômage en baisse dans certains pays, la confiance des consommateurs qui progresse à son niveau le plus élevé depuis des années, et une inflation qui reste sous contrôle. Le timing des fêtes de Pâques a également joué un rôle, mais les tableaux de bord sont tous au vert en ce moment. »
Sans grands incidents politiques ou économiques, Deschamps prévoit la poursuite de la relance des ventes en Europe du Sud ainsi qu’une croissance soutenue des volumes en Europe du Nord ces six prochains mois.