Depuis la crise du fipronil cet été, le prix de 100 œufs à la criée a doublé, passant de 4,5 euros à 9 euros. Selon la fédération de l’industrie alimentaire Fevia, cette flambée des prix menace bon nombre d’entreprises.
« Un sérieux dommage collatéral »
« La hausse soudaine des prix constitue, pour beaucoup d’entreprises dans la chaine agro-alimentaire, un très sérieux dommage collatéral de la crise du fipronil », affirme Fevia dans un communiqué de presse. Les analystes prévoient que la pénurie se poursuivra durant les prochains mois et que de ce fait les prix resteront élevés. Durant l’année avant la crise le prix était pourtant resté stable entre 4 et 5 euros.
Ces prix élevés font grimper les coûts de production, qui à leur tour pèsent sur le rendement de bon nombre d’entreprises du secteur alimentaire. « Malgré les efforts continus des entreprises pour améliorer leur efficience en vue de compenser l’augmentation des coûts, leurs marges souffrent. 2017 pourrait devenir pour bon nombre de producteurs alimentaires une année désastreuse. »
Fevia espère donc que le gouvernement tiendra compte de l’impact de l’extrême hausse des prix lorsqu’il mettra en œuvre les mesures de soutien aux entreprises touchées par la crise du fipronil. D’autre par la fédération appelle toutes les entreprises à « tenir compte de cette situation difficile dans leurs relations contractuelles ».