Les pommes de terre nettement plus chères
C’est la première depuis 1945 que nous subissons une offensive hivernale aussi tardive, ce qui a freiné de plusieurs semaines la floraison des légumes printaniers. D’où une récolte retardée et par conséquent une flambée des prix.
Busschaert estime que le prix des asperges augmentera de 20% et les mange-tout de 25%. Pour les salades, les choux-fleurs, les épinards et les radis, il prévoit une hausse de prix d’un tiers. Les pommes de terre seront 10% plus chers que l’année dernière.
Forte poussée des prix des fruits
Ces derniers mois cette tendance à la hausse des prix des produits alimentaires s’est clairement manifestée. Aux Pays-Bas, le Bureau Central des Statistiques a calculé qu’au mois de février les prix des denrées alimentaires avaient augmenté de 2,7% par rapport à l’année précédente. La plus forte hausse concerne les fruits (+9,9%), mais les catégories des pommes de terre et légumes affichent également des prix en très nette augmentation.
En Belgique les chiffres pour les premiers mois de 2013 n’ont pas été communiqués : les données sont publiées avec un décalage de trois mois, afin d’éviter les manipulations.
Il faut toutefois nuancer ces chiffres : jusqu’à présent le prix du chou-fleur était inférieur à celui de 2012, pour la mâche le prix durant les dix premières semaines de l’année était comparable à celui de l’année dernière et pour le chou blanc et rouge et le céleri-rave le prix était très légèrement supérieur ; et ce d’après une liste de prix appliquée par le label de fruits et légumes Flandria lors des criées LAVA. Mais cette nouvelle vague de froid pourrait bien faire grimper les prix.
Traduction : Marie-Noëlle Masure