Les blogueurs vidéo, qui avec leurs vidéos sur YouTube attirent des dizaines de milliers de jeunes spectateurs, promeuvent de plus en plus de produits alimentaires malsains. Aussi les organisations de consommateurs et de santé tirent à la sonnette d’alarme.
Publicité via les ‘vloggers’
Les entreprises ont découvert ce marché en pleine croissance et passent des publicités via ces blogueurs vidéo – également appelés vloggers –, qu’elles paient pour promouvoir leurs produits. Ces vloggers n’hésitent pas à faire de la publicité pour des produis alimentaires nocifs pour la santé : devant leur caméra ils mangent des fishsticks Iglo, des biscuits Oreo, des chips Cheetos et d’autres snacks qui font grossir les enfants , alors que l’obésité chez les jeunes est un problème qui ne cesse d’augmenter.
Grand temps donc que ces vloggers soient contrôlés plus sévèrement, plaident les organisations Consumentenbond, Hartstichting et Diabetesfonds aux Pays-Bas, où un rapport concernant la publicité via ces vidéos sur YouTube fera l’objet d’un débat à la deuxième Chambre la semaine prochaine. Car les (jeunes) spectateurs n’ont pas conscience que ces ‘vloggers’ sont payés pour faire de la publicité : « Finalement le spectateur est leurré », explique Bart Combée du Consumentenbond, « car il pense que quelqu’un comme lui, raconte une histoire sympa, alors qu’en fait c’est de la publicité. »
L’organisation belge des consommateurs Test-Achats partage entièrement l’avis de ses collègues néerlandais : « Le gouvernement devrait intervenir plus sévèrement. » D’autre part Test-Achats appelle les vloggers en question à prendre leurs responsabilités. « Si vous avez autant d’influence sur les jeunes, alors promouvez des snacks sains. Cela aura davantage d’impact que n’importe quelle campagne d’information du gouvernement. »