L’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky souhaite retirer de la bourse le groupe allemand de commerce de gros Metro. La direction du groupe soutient les projets de l’actionnaire principal.
Pas la première tentative
Kretinsky, qui détient déjà 49,99 % des actions de Metro aujourd’hui, propose aux actionnaires une offre de 5,33 euros par action, ce qui représente une prime importante par rapport à la valeur de 3,90 euros par action au début de cette semaine – mais entre-temps, le prix de l’action a déjà augmenté de 37 %. Si les actionnaires acceptent l’offre, Kretinsky obtiendra 75 % des actions. Les fonds d’investissement BC Equities, Beisheim Holding et Palatin Verwaltungsgesellschaft veulent rester à bord. Ensemble, ils détiennent 24,99 % des actions.
La direction de Metro soutient l’offre. Sans cotation en bourse, l’entreprise peut poursuivre ses activités dans des conditions plus sereines. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’homme d’affaires tente de prendre le contrôle de l’entreprise de commerce de gros : une offre d’achat similaire a échoué en 2019.
Parallèlement à l’annonce de l’offre, Metro a publié de bons chiffres pour le premier trimestre de son exercice brisé. Le chiffre d’affaires a augmenté de 5,6 % pour atteindre 8,6 milliards d’euros, l’ebitda est passé de 407 à 412 millions d’euros. Metro vise une croissance organique des ventes de 3 à 7 % cette année. L’entreprise est présente dans plus de 30 pays avec 85 000 employés et 623 magasins.