Le Luxembourg à son tour se joint à la liste des pays adhérant au Nutri-Score. Ainsi le Grand-Duché suit l’exemple de la France et de la Belgique, entre autres, qui ont déjà introduit le label nutritionnel précédemment. L’objectif reste néanmoins d’obtenir un système européen harmonisé.
Sur base volontaire
Le cadre légal autour du Nutri-Score devrait être finalisé aux alentours de Pâques et le coup d’envoi – y compris une grande campagne d’information – est prévu pour l’été. Tout comme en Belgique l’introduction du label se fera sur base volontaire. « Il est évident que les producteurs de produits riches en sucre ne sont pas forcément enthousiastes. Mais on espère que l’introduction du Nutri-Score va les inciter à revoir la composition de leurs produits », explique Paulette Lenert, ministre de la protection des consommateurs, au journal Le Quotidien.
Vu son petit marché, le Luxembourg dépend fortement de l’importation. Une raison supplémentaire d’officialiser le Nutri-Score : « On s’est décidé pour le modèle introduit en 2017 en France. Aujourd’hui, tous nos pays voisins mais aussi les Pays-Bas, le Portugal ou l’Espagne l’ont adopté à leur tour. En optant pour ce système, on pourra aussi éviter la confusion du consommateur », estime la ministre.
Système européen
Néanmoins Lenert plaide pour un système européen harmonisé en termes de qualité nutritionnelle. « On a déjà évoqué la thématique avec la Direction Santé de la Commission européenne. Le Luxembourg va continuer de plaider fortement en faveur d’un étiquetage européen, même si, pour l’instant, aucun échéancier précis n’existe. »
Le Nutri-Score est un label nutritionnel qui à l’aide d’une couleur et d’une lettre correspondante indique dans quelle mesure un produit contribue à un régime alimentaire sain. Tant les nutriments sains (comme les fibres et les protéines), que ceux à éviter (acides gras saturés, sucres et sel), entrent en ligne de compte pour déterminer le score final, allant de A (vert, le plus sain) à E (rouge, le moins sain).