Les rapports de force dans la distribution alimentaire belge évoluent lentement mais sûrement, à la manière de plaques tectoniques. Les fabricants de marques, sous pression, doivent intervenir ; les chaînes d’approvisionnement restent perturbées, et l’incertitude pour 2025 est plus grande que jamais. Retour en douze constats.
1. Les agriculteurs continuent de se manifester
L’année a commencé et s’est terminée par des manifestations d’agriculteurs. La pression sur les prix, l’augmentation des coûts, la politique de l’azote et un sentiment général de dévalorisation ont poussé les agriculteurs dans les rues à travers l’Europe – et donc aussi à Bruxelles. Les revendications du secteur n’ont été que partiellement satisfaites : les supermarchés ont promis de mieux rémunérer la viande, on discute d’une interdiction des promotions sur les produits frais, et les prix du marché se sont quelque peu redressés, notamment en raison de mauvaises récoltes.