L’an dernier l’alimentation fraîche et les snacks & friandises ont généré 61% de la croissance du marché FMCG en Europe de l’Ouest, indique un nouveau rapport de Nielsen. A noter que les grands fabricants de marques sont à la traine.
Croissance de 0,9%
En 2016 les consommateurs de neuf pays d’Europe occidentale ont dépensé 4,3 milliards d’euros de plus en produits FMCG comparé à 2015, ce qui représente une croissance de 0,9%. L’alimentation fraîche a généré 1,6 milliard d’euros, soit 38% de la croissance totale ; les friandises et les snacks 1 milliard d’euros (23%) ; et les boissons alcoolisées 849 millions d’euros (20%). Ces trois catégories réunies ont donc généré 80% de la croissance des dépenses alimentaires en 2016.
La croissance de l’alimentation fraîche et des friandises s’explique par le fait que les consommateurs ont acheté davantage de produits, alors que la croissance des boissons alcoolisées est due essentiellement aux prix plus élevés, indique Olivier Deschamps, Senior Vice President Retailer Services Western Europe, Canada & Pacific chez Nielsen.
Focus sur le frais
La croissance significative de l’alimentation fraîche est un constat intéressant, estime-t-il : « Visiblement les retailers se focalisent sur le frais, afin d’attirer les clients et améliorer leur image. En examinant les sous-catégories, il apparaît que les repas frais, la bière, les fruits et légumes frais et l’eau minérale ont le plus contribué à la croissance de la catégorie food. »
En Belgique la croissance est attribuable avant tout aux repas frais, aux boissons rafraîchissantes pétillantes, à la bière, à l’eau minérale et au lait de longue conservation. Par contre on note une baisse pour le fromage frais, les jus de fruits de longue conservation, le whisky, les desserts frais et la margarine.
Augmentation des promotions
A noter que les fabricants qui ne font pas partie des dix plus grands acteurs ont réalisé 70% de la croissance sur le marché FMCG en Europe de l’Ouest, alors que les labels privés ont généré les 30% restants. En revanche les fabricants du top 10 ont vu reculer les dépenses des consommateurs de 430 millions d’euros. Les fabricants ne faisant pas partie du top 10 détiennent actuellement une part de marché de 46,6%, suivis des labels privés (36%) et du top 10 (17,4%).
La moitié de la croissance sur le marché FMCG (2,2 milliards d’euros) est attribuable aux produits en promotion. Les retailers ont eu davantage recours aux promotions afin d’inciter les consommateurs à acheter plus de produits. L’augmentation des promotions a été un facteur de croissance important pour le secteur.