La confiserie Joris, basée à Bruxelles, reprend l’entreprise familiale gantoise Geldhof, connue pour ses « neuzekes » (petits nez) ou cuberdons. Le nouveau propriétaire nourrit de solides ambitions de croissance.
Autres projets de reprise
Le PDG Jo Geldhof vend son entreprise en partie parce qu’aucun successeur n’est prêt – il est lui-même la troisième génération à la tête de l’entreprise familiale, qui affiche des chiffres rouges malgré une production d’un demi-million de cuberdons par jour. Des pourparlers avec Confiserie Joris, le producteur bruxellois de bonbons authentiques, ont finalement abouti à une reprise.
Diederik Van den Driessche, PDG du nouveau propriétaire, qui représente déjà la quatrième génération dans son entreprise, ne changera rien au goût, à la texture ou à l’apparence des cuberdons. Le G emblématique des bonbons est même breveté, a-t-il déclaré à De Tijd. Par ailleurs, il reprend également une autre entreprise de Geldhof : Sweets & Candy – Confectionery & Chocolates à Zelzate. À Bruxelles, l’entreprise a atteint ses limites et un voisin a déposé une plainte pour nuisance.
D’autres projets d’acquisition sont à l’étude, déclare l’entrepreneur. La Confiserie Joris a connu une croissance à deux chiffres ces dernières années et souhaite atteindre un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros l’année prochaine. C’est surtout dans le domaine des exportations qu’il voit des possibilités : « Nous n’exportons encore que 17 % de notre production. Il y a encore beaucoup de potentiel de croissance dans ce domaine. Le Made in Belgium est vraiment synonyme de qualité.”