La reprise de la brasserie belge Palm a été une véritable aubaine pour le brasseur néerlandais Bavaria : le chiffre d’affaires s’est envolé et le bénéfice a également gagné du terrain, et ce malgré la poursuite des investissements.
7 millions d’hectolitres
En 2016, le chiffre d’affaires de Bavaria a progressé de 531 millions d’euros à 610 millions d’euros, principalement grâce au chiffre d’affaires de Palm Belgian Craft Brewers qui est aux mains de l’entreprise néerlandaise depuis le 9 mai 2016. D’autre part, le bénéfice net est passé de 30 à 33 millions d’euros, et ce malgré des investissements supplémentaires. En tout, l’entreprise a produit plus de sept millions d’hectolitres de bières acheminés dans plus de 130 pays. Les investissements ont grimpé de 34 à 51,1 millions d’euros en 2016.
« La reprise de Palm Belgian Craft Brewers était sans aucun doute le point culminant de l’année 2016. La fusion des deux sociétés familiales a été un moment unique dans notre histoire. Nous sommes fiers d’avoir pu accueillir la riche gamme des bières spéciales de Palm Belgian Craft Brewers dans notre portefeuille », déclare le CFO Frank Swinkels.
Cette reprise nous a déjà permis de profiter de quelques synergies. Prenons les bières Palm qui sont proposées dans certains pays où Bavaria était déjà actif et on retrouve davantage de bières Bavaria aux endroits où Palm livrait déjà ses bières. D’autre part, l’intégration des systèmes informatiques doit encore se faire et les contrats d’achat courants n’ont pas encore été complètement renouvelés.
Bavaria souhaite atteindre le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2020. Elle envisage également d’économiser jusqu’à 10% sur l’énergie, l’eau, les eaux usés, les déchets et les emballages.